mercredi 1 juillet 2009
À la conquête de l’ouest!
lundi 25 mai 2009
Not' char
vendredi 24 avril 2009
le Bilby de Pâques
mardi 7 avril 2009
En bonne compagnie
mercredi 25 mars 2009
The Great Ocean Road
mercredi 11 février 2009
Nouvel An à Sydney
Cette année, comme vous vous en doutez, nous n’avons eu droit ni au froid, ni à la neige, ni aux fêtes de Noël en famille. Afin de pallier à ces bouleversements, nous avons décidé de prendre la route le 25 décembre pour Sydney afin d’y cueillir Jonathan, le frère d’Emmanuelle de passage pour des vacances, et d’y passer le réveillon du Nouvel An. Au passage, tout ceci n’aurait pas été possible sans la vaillante petite voiture qu’une amie nous a gentiment prêtée pour les fêtes… Adelaïde-Sydney, c’est quand-même 1500 kilomètres! Ça ne représente plus grand-chose une fois qu’on a vécu au Canada et qu’on a l’habitude des grandes distances, mais il faut bien compter sur deux jours de route malgré tout. Eh oui, on ne roule qu’à 110 km/h sur les autoroutes australiennes, quand ce n’est pas 100 km/h! Alors nous avons pris notre temps, surtout que les plaines du centre sont tellement plates qu’on se croirait sur un océan. Ça doit ressembler aux plaines du centre canadien, mais sans les champs de céréales, juste de l’herbe brulée par le soleil et quelques moutons. Heureusement qu’on avait Sturt pour nous divertir ! Vous ne connaissez pas Sturt? C’est un petit koala de Noël, fanfaron à ses heures, auquel nous avons donné le nom de l’autoroute sur laquelle nous roulions…
Sturt on the road
Le Père Noël nous a bien fait rire aussi, et on a pu constater qu’il a des activités tout à fait normales une fois le travail fini : sieste, bière et bricolage. Sturt n’a pas pu s’empêcher de trinquer avec lui…
Père Noël dans les plaines
Après les plaines, nous nous sommes arrêtés aux portes des Blue Mountains, dernier rempart avant Sydney, pour visiter un muséum à Bathurst (et y admirer le seul squelette entier de tyrannosaure en Australie), crapahuter dans les grottes d’Abercrombie puis celles de Jenolan (tellement belles qu’on y a passé trois heures sous terre), et éventuellement s’égarer dans des chemins de traverse et partager la route avec les vaches. Puis, quelques promenades dans les Blue Mountains nous ont prouvé qu’elles ont vraiment une couleur bleutée, leur venant de l’huile d’eucalyptus évaporée dans l’air qui ne réfracte que le bleu dans le spectre des couleurs. Magnifique!
Les Three Sisters dans les Blue Mountains
Nous sommes enfin arrivés à Sydney le 28 pour récupérer Jonathan… qui n’arrivait pas. Ça lui a pris 4 jours au lieu de 2 pour venir de Montréal, en raison de la météo capricieuse et de problèmes techniques, mais surtout parce que voyager par les États se résume toujours à perdre sa patience et sa santé mentale… Il est finalement arrivé le 31, juste à temps pour le réveillon du Nouvel An! Ouf! Nous avons retrouvé des amis d’Adelaïde sur place et passé l’après-midi du 31 dans le jardin botanique à l’abri salutaire d’un arbre, car le soleil, de plomb, était aussi de la partie. Chanceux, nous avons réussi à trouver l’emplacement idéal pour les grandioses feux d’artifices du réveillon, avec vue imprenable sur la baie de Sydney, l’opéra et le pont au premier plan… on vous laisse imaginer! En tout cas, quelle sensation étrange de se trouver dans la première ville digne de ce nom à passer en 2009! (on dira que la Nouvelle-Zélande et les quelques îles d’Océanie ne comptent pas, d’accord?).
Les feux d’artifices du réveillon
Le temps nous a manqué pour visiter Sydney, mais nous avons au moins traversé le pont, admiré l’opéra, pérégriné dans le port et pris un ferry pour traverser la baie. Le minimum touristique, mais assez pour avoir envie d’y retourner. Sydney est une ville qui mérite quand-même qu’on s’y attarde!
L’opéra de Sydney, une icône qui mérite sa réputation
La baie de Sydney
Nous avons récupéré du réveillon du Nouvel An en passant une petite journée sur la côte en direction de Wollongong, avant de reprendre finalement la longue route en sens inverse pour rentrer chez nous… Au passage, nous avons eu une chance inouïe de trouver des lits dans un hôtel pour backpackers car tout était réservé… depuis juillet dernier! Chaque matin, nous avons attendu des annulations pour rester une nuit de plus et ça a marché! On ne le savait pas, nous, que la moitié de l’Australie migre vers Sydney pour le réveillon, sans parler du reste de la planète... On finit quand-même sur un clin d’œil linguistique... C’est le nom d’une compagnie de travaux publics…
vendredi 30 janvier 2009
Températures extrêmes…
vendredi 16 janvier 2009
En route pour Melbourne!
Le Puffing-Billy
Il y a quand-même quelques anecdotes intéressantes qui ressortent de ce bref séjour à Melbourne. La première est qu’il faut être prêt à toutes sortes de conditions météorologiques quand on met le nez dehors. Ainsi, après une matinée caniculaire, on s’est retrouvé coincé dans un café en cours d’après-midi en attendant que des grêlons gros comme des pois chiches recouvrent l’asphalte d’une pellicule blanche. On a ensuite fini notre promenade avortée en luttant contre le vent… Bref, quand un aussie vous dit que les quatre saisons se succèdent en une journée à Melbourne, il vaut mieux l’écouter! La deuxième anecdote concerne le casse-tête des intersections dans le centre-ville. Les tramways circulant au centre des rues, il a bien fallu trouver un moyen de faire tourner les autos à droite (rappelez-vous qu’on roule à gauche) sans que les inconscients/imprudents/idiots se mettent en travers des rails en attendant que la voie opposée se libère. Donc pour tourner à droite, il faut se mettre à l’extrême gauche de sa voie, puis attendre que la lumière passe au rouge, et enfin s’engager juste avant les autres autos (dont la lumière vient de passer au vert). Si vous avez compris à la première lecture, félicitations! Au passage, c’est un vrai cauchemar pour les cyclistes (roulant normalement à l’extrême gauche) qui se retrouvent à zigzaguer dangereusement entre des autos à l’arrêt et d’autres qui circulent…
Parce qu'une image vaut mille mots parait-il...
Il est cute!
Après un saut de puce en avion (à peine une heure de vol, c’est la porte à côté), la fin de semaine prolongée s’est terminée au festival international de guitare d’Adélaide. Nous y avons écouté avec plaisir Xavier Rudd (notre idole australienne bien avant d’arriver) et d’autres artistes de blues/folk australien, dans une ambiance tout de même assez tranquille. On était loin des grands mouvements de foule du festival de jazz de Montréal… Il paraît qu’il faut attendre les gros festivals du mois de mars pour retrouver une ambiance comparable, alors on vous en reparlera…