Un petit 1500 kilomètres de route englouti… Nous sommes passés du désert rouge à une végétation petit à petit plus abondante, un climat plus humide chaud, et nous voilà à Darwin. Nous sommes maintenant plus proches de l’Indonésie que de notre point de départ, Adelaide. Et alors que le reste du pays commence à ressentir le début de l’hiver, nous rechargeons nos batteries avec une bonne dose de chaleur. Darwin est une petite ville de touristes qui transitent entre l’Australie et l’Indonésie ou l’Asie du sud-est. Du coup, nos activités sont essentiellement dédiées à la plage, les marchés d’artisanat, les musées. Nous profitons aussi des joies du cinéma en plein air.
Imaginez-vous dehors, assis confortablement dans un transat à regarder un film sur grand écran avec les étoiles pour témoins! Ajoutez à cela que c’est le mois des films français, et qu’étant en pleine nature il arrive parfois qu’un opossum se promène entre nos pieds pendant la séance. Le bonheur! Tant qu’à se faire plaisir, nous nous payons aussi le luxe d’un diner aux fruits de mer sur un voilier, à l’heure du coucher de soleil…
Pour notre dernière excursion, nous prenons la direction de Kakadu, un immense parc national à l’est de Darwin. Le climat y est tropical et pendant la saison humide (plus d’été ni d’hiver sous ces latitudes : on parle de saison humide ou mousson, et de saison sèche), la moitié du parc devient impraticable en raison des inondations. C’est un des endroits favoris des crocodiles et il est fortement déconseillé de se baigner n’importe où dans la région. N’est-ce pas Bastien!
Ils sont d’ailleurs beaucoup plus impressionnants en vrai que ce que nous pensions. La créature sur la photo mesurait pas loin de 4 m pour donner une idée.
Kakadu regorge aussi de panoramas magnifiques du plateau rocheux voisin (Arnhem),
de chutes d’eau (plus grandioses pendant la saison humide parait-il, mais également inaccessibles. Pendant la saison sèche, l’avantage est qu’on peut se baigner en haut des chutes et admirer le paysage!),
de marais qui servent de refuges ornithologiques et de peintures Aborigènes. C’est un des rares endroits classés au patrimoine mondial de l’Unesco à la fois pour des aspects écologiques et culturels.
Et voilà! Ce chapitre conclut notre périple de 5000 km dans le Northern Territory. Dans l’avion en direction d’Adelaide, il ne nous reste plus qu’à nous préparer à relever de nouveaux défis : une recherche d’appart, des nouveaux boulots et une ville/région à découvrir. Suite au prochain épisode…