samedi 27 septembre 2008

Installation…

Les vacances c’est bien, mais vivre dans un nouveau pays, c’est mieux! Nos jobs en poche (Manue deux positions à temps partiel en conseil génétique, et Bastien un postdoc financé sur les fonds du laboratoire en attendant une bourse) et nos comptes en banque ouverts dès avant le voyage vers Darwin, il ne nous restait plus qu’à nous installer et nous intégrer dans la petite ville d’Adelaide. Mmmh! Plus facile à dire qu’à faire, car nos visas temporaires ne sont pas des sésames pour obtenir la plupart des services. C’est ainsi que notre petite vie de nouveaux immigrants au pays d’Oz s’est placée sous le signe de la frustration et, parfois, de l’incrédulité. Sans oublier la phrase souvent répétée et toujours confirmée : « Well… It’s not going to be simple ». Mais la faute nous est imputable ! L’idée de prendre un visa pour un an et de le prolonger dès notre arrivée, après avoir signé nos contrats, était bien naïve… En effet, nos situations professionnelles (temps partiel ou succession de contrats selon les fonds disponibles) ne cadrent pas vraiment avec les conditions nécessaires pour soumettre une nouvelle demande de visa. Du coup on se retrouve piégé, car officiellement nous devons quitter le pays dans moins d’un an… Reste maintenant à convaincre le boss de Bastien de lui créer un poste à temps complet pour 2 ans, et d’obtenir un nouveau visa…
Bref ! Trouver un home sweet home a pris un peu de temps (merci à nos bienfaitrices Clio & Jessica pour l’hébergement pendant 2 semaines !), mais nous avons finalement trouvé notre bonheur grâce à un agent immobilier conciliant. Ironie du sort, nous habitons dans la maison voisine de la première que nous avions visitée dès notre arrivée en juin, et qui nous avait finalement passé sous le nez. L’ouverture de la ligne pour l’électricité n’a posé aucun problème (heureusement, car l’hiver a beau être relativement doux, les maisons sont des vrais chambres froides au mois d’août !), mais c’est bien la seule chose qui s’est passée sans effort ! Tout ce qui est synonyme de contrat nous a été systématiquement refusé à cause de notre visa : téléphone, internet, assurances, etc. On ne vous raconte pas les heures passées à magasiner à droite et à gauche pour finalement se retrouver sans rien… Mais petit à petit, à force d’entêtement, on trouve des solutions à nos problèmes !
Pour satisfaire les nombreuses demandes, voici en première quelques photos de notre home sweet home…
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lundi 8 septembre 2008

Vacances en Australie, dernière prise : le Top End

Un petit 1500 kilomètres de route englouti… Nous sommes passés du désert rouge à une végétation petit à petit plus abondante, un climat plus humide chaud, et nous voilà à Darwin. Nous sommes maintenant plus proches de l’Indonésie que de notre point de départ, Adelaide. Et alors que le reste du pays commence à ressentir le début de l’hiver, nous rechargeons nos batteries avec une bonne dose de chaleur. Darwin est une petite ville de touristes qui transitent entre l’Australie et l’Indonésie ou l’Asie du sud-est. Du coup, nos activités sont essentiellement dédiées à la plage, les marchés d’artisanat, les musées. Nous profitons aussi des joies du cinéma en plein air. 
Imaginez-vous dehors, assis confortablement dans un transat à regarder un film sur grand écran avec les étoiles pour témoins! Ajoutez à cela que c’est le mois des films français, et qu’étant en pleine nature il arrive parfois qu’un opossum se promène entre nos pieds pendant la séance. Le bonheur! Tant qu’à se faire plaisir, nous nous payons aussi le luxe d’un diner aux fruits de mer sur un voilier, à l’heure du coucher de soleil…
Pour notre dernière excursion, nous prenons la direction de Kakadu, un immense parc national à l’est de Darwin. Le climat y est tropical et pendant la saison humide (plus d’été ni d’hiver sous ces latitudes : on parle de saison humide ou mousson, et de saison sèche), la moitié du parc devient impraticable en raison des inondations.  C’est un des endroits favoris des crocodiles et il est fortement déconseillé de se baigner n’importe où dans la région. N’est-ce pas Bastien! 
Ils sont d’ailleurs beaucoup plus impressionnants en vrai que ce que nous pensions. La créature sur la photo mesurait pas loin de 4 m pour donner une idée. 
Kakadu regorge aussi de panoramas magnifiques du plateau rocheux voisin (Arnhem), 
de chutes d’eau (plus grandioses pendant la saison humide parait-il, mais également inaccessibles. Pendant la saison sèche, l’avantage est qu’on peut se baigner en haut des chutes et admirer le paysage!), 
de marais qui servent de refuges ornithologiques et de peintures Aborigènes. C’est un des rares endroits classés au patrimoine mondial de l’Unesco à la fois pour des aspects écologiques et culturels.

Et voilà! Ce chapitre conclut notre périple de 5000 km dans le Northern Territory. Dans l’avion en direction d’Adelaide, il ne nous reste plus qu’à nous préparer à relever de nouveaux défis : une recherche d’appart, des nouveaux boulots et une ville/région à découvrir. Suite au prochain épisode…

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