vendredi 30 janvier 2009

Températures extrêmes…

Nous traversons actuellement une vague de chaleur sans précédent à Adélaide. Depuis mardi, les températures se maintiennent au-dessus de 40C le jour et de 30C la nuit, et la météo semble prévoir la même chose aussi loin qu’elle le peut, soit jusqu’à jeudi prochain. Nous avons eu un record ce mercredi à 45.7C! Le vent n’aide pas, il souffle un air chaud à vous cuire sur place. Nous sommes conscients que la plupart d’entre vous subissent des vagues de froid et/ou de neige, ou des tempêtes dévastatrices, mais l’autre extrême n’est pas plus agréable à vivre (à part pour Bastien qui s’acclimate très bien, allez savoir comment!). Si vous vous demandez quelle impression ça fait, c’est simple : allumez votre four a puissance moyenne-forte, ouvrez la porte et mettez la tête dedans, c’est tout pareil! Donc loin de nous l’idée de vous narguer! Il n’y a d’ailleurs pas qu’au Québec que la température occasionne des blackouts, nous avons le même problème en raison de la chaleur. Une petite prière pour que notre vieux frigo tienne le coup ne serait pas de trop…
Une conséquence inattendue est que toutes sortes de bibittes entrent dans la maison à la recherche de sources d’eau. Pour l’instant nous faisons face à une invasion de fourmis qui se délectent de notre éponge dans la cuisine (tant qu’elles ne trouvent pas le garde manger…). A quand la grosse araignée poilue dans la salle de bain?
Voici quelques photos pour vous montrer les extrêmes Australiens. Pour une fois, ce ne sont pas les nôtres (toutes nos excuses) mais celles du journal local.
Les trains de banlieue ne circulent plus, et pour cause…
Les koalas, qui ne boivent jamais (ils puisent d’habitude leur eau des feuilles d’eucalyptus), se rafraichissent dans les bols d’eau…
Deux ouvriers travaillant en pleine chaleur! (regardez le thermomètre derrière eux…)
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vendredi 16 janvier 2009

En route pour Melbourne!

Il se passe des phénomènes étranges par ici, comme des distorsions du temps qui font que les mois se succèdent en l’espace d’une fraction de seconde. On ferme les yeux, et hop, on se retrouve avec un retard de plusieurs semaines dans notre blogue. Tout ceci manque affreusement de sérieux… Souhaitons que ça s’arrange en 2009…
On vous propose donc un voyage dans le temps, via planète Melbourne, où Emmanuelle est allée assister à une conférence fin novembre. Evidemment, c’était aussi l’occasion de satisfaire le besoin insatiable d’explorer ce nouveau pays d’accueil, et Bastien l’a rejointe pour passer quelques jours dans la deuxième ville d’Australie. Melbourne est indéniablement plus grosse qu’Adélaide, et on peut dire que ça faisait du bien de se retrouver de nouveau dans une métropole cosmopolite et dynamique. Du haut de la tour Rialto (253 mètres), on a pu constater que les banlieues sont incroyablement étendues même si le centre-ville reste de taille très modeste.
Vue du haut de la tour Rialto
Un petit tour au marché, une longue marche dans le jardin botanique, des pérégrinations dans Fitzroy (quartier des artistes et des bourgeois bohèmes) et Saint-Kilda (quartier des bars et de la plage), des séances de cinéma, un passage au casino pour observer les autres perdre leur argent, puis à l’aquarium voir des requins et des raies géantes nous passer au-dessus de la tête, du magasinage à droite et à gauche, des restos… Entre autres, nous avons testé le meilleur resto italien et les meilleurs chocolats chauds en ville. Bref, on a profité de la vie citadine qui nous était offerte, en sautant d’un tramway à l’autre.
Paysage urbain typique de Melbourne
Pour notre seule excursion en dehors de la ville, nous avons choisi de voyager à bord du Puffing Billy, un authentique train à vapeur (avec sifflet et tchou-tchou comme dans les films!) qui nous a promenés à travers la campagne de l’état du Victoria. Un grand moment, même si le vent et la pluie se sont ligués contre nous à l’aller, sachant que les wagons sont dépourvus de fenêtres…

Le Puffing-Billy

Il y a quand-même quelques anecdotes intéressantes qui ressortent de ce bref séjour à Melbourne. La première est qu’il faut être prêt à toutes sortes de conditions météorologiques quand on met le nez dehors. Ainsi, après une matinée caniculaire, on s’est retrouvé coincé dans un café en cours d’après-midi en attendant que des grêlons gros comme des pois chiches recouvrent l’asphalte d’une pellicule blanche. On a ensuite fini notre promenade avortée en luttant contre le vent… Bref, quand un aussie vous dit que les quatre saisons se succèdent en une journée à Melbourne, il vaut mieux l’écouter! La deuxième anecdote concerne le casse-tête des intersections dans le centre-ville. Les tramways circulant au centre des rues, il a bien fallu trouver un moyen de faire tourner les autos à droite (rappelez-vous qu’on roule à gauche) sans que les inconscients/imprudents/idiots se mettent en travers des rails en attendant que la voie opposée se libère. Donc pour tourner à droite, il faut se mettre à l’extrême gauche de sa voie, puis attendre que la lumière passe au rouge, et enfin s’engager juste avant les autres autos (dont la lumière vient de passer au vert). Si vous avez compris à la première lecture, félicitations! Au passage, c’est un vrai cauchemar pour les cyclistes (roulant normalement à l’extrême gauche) qui se retrouvent à zigzaguer dangereusement entre des autos à l’arrêt et d’autres qui circulent…

Parce qu'une image vaut mille mots parait-il...

Et la dernière anecdote concerne une rencontre nocturne dans un des nombreux parcs de la ville avec un opossum gourmand, assis comme un pacha dans son arbre et se gavant de pain sans vraiment prêter attention aux paparazzi que nous étions.

Il est cute!

Après un saut de puce en avion (à peine une heure de vol, c’est la porte à côté), la fin de semaine prolongée s’est terminée au festival international de guitare d’Adélaide. Nous y avons écouté avec plaisir Xavier Rudd (notre idole australienne bien avant d’arriver) et d’autres artistes de blues/folk australien, dans une ambiance tout de même assez tranquille. On était loin des grands mouvements de foule du festival de jazz de Montréal… Il paraît qu’il faut attendre les gros festivals du mois de mars pour retrouver une ambiance comparable, alors on vous en reparlera…

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